Souvent assimilée au concept de violence conjugale, la violence physique n’est pourtant pas la seule forme de violence dont les femmes cis et les personnes trans sont victimes au sein de leurs relations. Méconnues, ces autres formes de violence sont souvent minimisées mais sont toutes aussi insidieuses que la violence physique et laissent des marques indélébiles dans le corps et le cœur des victimes.
Dans la majorité des cas, la violence s’aggrave au fil du temps allant de la violence psychologique, à la violence physique et parfois même jusqu’à l’homicide conjugal ou le suicide. C’est ce qu’on appelle l’escalade de la violence. Cela peut augmenter très vite et les formes de violence peuvent s’enchainer très rapidement, ou prendre des mois, voire des années…
Il est important de savoir que la personne violente prémédite sa violence et la choisit comme un moyen rapide et facile de régler un conflit et ainsi, de continuer à imposer son contrôle sur son.sa partenaire.
Humilier, rabaisser, dévaloriser, niaiser, contrôler, dominer.
Empêcher de vivre ses croyances ou sa religion librement ou forcer à adopter des croyances ou une religion.
Injurier, insulter, crier des noms, sacrer après l’autre.
Contrôler le budget, supprimer l’argent de poche, voler l’autre.
Frapper, gifler, briser des objets, tenir et contrôler par la force.
Forcer aux relations sexuelles : violer, culpabiliser l’autre en cas de refus et forcer à regarder des actes sexuels.
Violence via les réseaux sociaux et l’internet, messages de harcèlement, injures publiques, photos intimes.
La violence identitaire, parfois appelée violence culturelle, consiste à utiliser des caractéristiques personnelles pour rabaisser, manipuler et contrôler le.la partenaire. Certaines de ces tactiques se chevauchent avec d'autres formes d'abus.
Cette catégorie comprend des oppressions telles que le racisme, le sexisme, le classisme, l'âgisme, le capacitisme, l'homophobie, la biphobie et la transphobie.